Pour mieux comprendre et travailler sur les changements de comportements en matière de déplacement, la Communauté Urbaine de Strasbourg s’est appropriée des travaux de psychologie cognitive.
Par exemple, on ne devient pas cycliste régulier du jour au lendemain : cinq étapes mentales sous-entendent les changements d’habitude ;
Il faut laisser du temps au temps pour changer les comportements
Une enquête ménage déplacement (EMD), un PDE… pourront mesurer des reports modaux plus faibles que ceux attendus : l’évolution mentale pour changer de comportement peut être en route sans pour autant qu’elle se traduise par un changement modal dans les faits et soit donc mesurable dans une EMD par exemple.
Le changement de comportement est personnel et renvoie aux valeurs
Modifier ses habitudes découle d’une volonté individuelle d’atteindre un but personnel, et donc des valeurs que les individus accordent à leurs actions et à leurs buts. Il importe donc de bien considérer l’importance que les acteurs accordent à certaines valeurs, et s’y appuyer pour amener les personnes à choisir leurs propres motifs et façons de changer leurs modes de déplacements.
Le changement s’inscrit aussi dans une dynamique collective
D’une part il ne peut intervenir que dans un contexte favorable (légal, politique, social, éthique, culturel). D’autre part, le changement renvoie aussi à la formation de nouvelles formes sociales et de nouvelles valeurs au fur et à mesure que les individus sont de plus en plus nombreux à adopter de nouveaux comportements.
L’argumentaire à déployer pour inciter aux changements de comportements est déterminé aussi en partie par ces cinq stades
Par exemple, avant de tenir un discours sur « comment faire un moindre usage de la voiture », il faut convaincre au préalable que c’est possible.
Source : Transflash n°379 février 2013
cela est tres utile vraiment !!!