Un mode de transport non routinier est terriblement anxiogène
Les études ont montré depuis longtemps que l’usage d’un mode de transport non routinier est terriblement anxiogène. Par exemple utiliser les transports en commun exceptionnellement alors que nous utilisons chaque jour notre voiture pour se déplacer est un comportement plutôt stressant.
Si la préparation de ce déplacement et le déplacement lui même se déroulent bien voire mieux que prévu, alors il y a des chances que l’expérience soit renouvelée et que les habitudes changent de camp afin que la routine devienne celle des transports en commun et non plus celle de la voiture!
Exemple dans le métro parisien
En tant qu’usager pas totalement routinier du métro parisien, et bien que de tempérament aventurier, vous vous êtes sans doute fait la réflexion de l’imprédictibilité de la durée de la rupture de charge pour le passage d’une ligne à l’autre dans une station : le passage d’un couloir à un autre, d’un escalier à un autre finissent souvent par nous faire perdre le peu de sens de l’orientation que nous avons et nous nous posons la question de savoir quand exactement nous allons arriver sur le bon quai.
Une information pour diminuer cette anxiété
Une information toute bête est venue diminuer cette anxiété : le temps d’accès au quai est désormais signalé dans les stations. Cela existe peut être depuis longtemps, mais c’est en septembre que nous l’avons découvert : désormais non seulement l’accès à la ligne est fléché mais le temps pour l’atteindre est indiqué !
Peut être allons-nous changer plus facilement nos habitudes d’auto-soliste…