Vous utilisez Mozilla Firefox, VLC, Audacity ou même encore LibreOffice ou Linux ? Ces logiciels, pourtant bien différents, possèdent une caractéristique commune : ils font partie de la famille des logiciels libres. Tout comme notre partenaire Mobicoop. Ce terme ne vous parle pas ? Pas de panique, on va tout vous expliquer.
Logiciel libre, késaco ?
Un logiciel libre respecte les libertés des utilisateurs. Ils ont ainsi la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Ils contrôlent alors le programme et ce qu’il peut faire pour eux.
Un logiciel libre répond réellement à quatre grandes libertés :
- La liberté de faire fonctionner le programme comme bon nous semble, pour n’importe quel usage
- La liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu’il effectue nos tâches informatiques comme nous le souhaitons.
- La liberté de redistribuer des copies et ainsi d’aider les autres
- La liberté de distribuer aux autres des copies de versions modifiées.
« Vous avez toujours la liberté de copier
et de modifier le logiciel »,
Projet GNU, initiateurs du logiciel libre
Pour autant, malgré ces grandes libertés, l’aspect commercial n’est pas mis de côté. “«Logiciel libre » ne signifie pas « non commercial ». Un logiciel libre doit permettre l’usage commercial, le développement commercial et la distribution commerciale”, rappelle d’ailleurs le site du projet GNU, les initiateurs du mouvement des logiciels libres. Cela va même plus loin : “Le développement commercial de logiciel libre n’est plus l’exception ; de tels logiciels libres commerciaux sont très importants. Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d’un logiciel libre ou vous pouvez l’avoir obtenu gratuitement. Mais quelle que soit la manière dont vous vous l’êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de modifier le logiciel.”
L’intérêt collectif avant l’intérêt privatif
Un logiciel libre c’est aussi, et avant tout, du savoir. Compilé dans des lignes de code, certes. Contrairement à un logiciel dit “privatif”, il contribue donc au principe d’éducation. “Le code source, ainsi que les méthodes du logiciel libre, font partie des savoirs humains”, étaye le projet GNU.
De nombreux projets ont été montés à travers le monde grâce aux logiciels libres. Même dans des lieux insoupçonnés. C’est le cas en Inde, à Bangalore, dans le quartier de Sudharshan, où a été fondé en 2007 le centre informatique communautaire Ambedkar. Les quartiers avoisinants sont malheureusement réputés pour leur insalubrité. Et pourtant, grâce aux logiciels libres, une quinzaine de jeunes indiens âgés de 13 à 23 ans peuvent se connecter au monde et exprimer leur créativité facilement.
Pour résumer, un logiciel libre apporte aussi bien une bonne efficacité que la garantie de liberté. Il est également pérenne, fiable, indépendant, a une portée éducative et répond à des valeurs éthiques, sociales et politiques. C’est évidemment pour cela que www.mobicoop.fr a choisi un développement open source qui est en résonance dès le départ avec la communauté covoiturage-libre: cela s’entend déjà dans le nom ! Le code source est d’ailleurs disponible sur Gitlab. L’enjeu maintenant est de développer la communauté des contributeurs dans l’intérêt de tous !