Alors que plus de la moitié des déplacements domicile-travail sont réalisés en voiture, quelques entreprises commencent à s’intéresser à l’optimisation des déplacements liées aux activités professionnelles par le biais de PDE (plans de déplacements entreprises), sorte de boite à outils aux multiples solutions.
L’objectif : apporter des alternatives à la voiture individuelle dans le but de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Qu’est-ce-qu’un Plan de Déplacements Entreprise ?
Le PDE rassemble plusieurs initiatives à adapter en fonction du contexte de l’entreprise. Promotion du vélo, amélioration de l’accès des bâtiments par les piétons, encouragement à l’utilisation des transports publics (amélioration de l’offre existante en termes de dessertes et de fréquences, participation financière aux abonnements, création d’une navette d’entreprise pour quelques destinations très fréquentées…), l’aménagement des horaires de travail (répartition des heures d’arrivée et de départ des salariés en fonction de leurs souhaits et des besoins de l’entreprise…); mise en place d’un service d’autopartage ou encore incitation au covoiturage. Et les avantages pour l’entreprise ne sont pas négligeables. D’un point de vue économique car le PDE réduit les coûts liées au transport (flotte de véhicules de service ou de fonction, indemnités kilométriques, carburants), d’un point de vue social car cela permet d’encourager la communication au sein d’une entreprise et d’améliorer les conditions de travail et de transport des salariés, et aussi environnemental en limitant la pollution liée à l’usage de la voiture. Selon l’Ademe, « les gains pour le salarié sont très variables d’un PDE à l’autre et d’un salarié à l’autre :jusqu’à une demi-heure gagnée sur le temps d’accès au site par exemple et 600 €/an pour les salariés de l’Institut Gustave Roussy abandonnant leur voiture au profit des transports en commun ».
Des objectifs européens à atteindre
L’enjeu est de taille au regard du nombre toujours très élevé de voitures : En 2010, la France comptait 33,6 millions de voitures particulières, soit 46% de plus qu’en 1990. Les transports représentent en France 35% du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre. Aussi, la France est engagée au niveau européen pour réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. Pour atteindre cet objectif, des réglementations ont été mises en place à l’instar de la LAURE (loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie) de 1996 renforcée par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) qui fait des PDE l’un des six volets des PDU (plan de déplacements urbains). La Loi Grenelle I de 2009 prévoit que « l’Etat encouragera dans le cadre des plans de déplacements urbains la mise en place de plans de déplacements d’entreprises, d’administrations, d’écoles ou de zone d’activité… ». De plus, les plans de protection de l’atmosphère (PPA) fixent des niveaux de concentrations en polluants dns l’atmosphère pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants.
A ce jour, près de 250 entreprises se sont lancées dans la démarche de PDE. Leur nombre devrait atteindre 500 dans les années à venir.
Source : Univers Nature
L’entreprise Ferei propose des éclairages dédiés aux sportifs et aux salariés désirant se rendre à leur travail en vélo dans le cadre des plans de déplacements entreprises. Des lampes vélo et VTT pour se déplacer en sécurité sur les routes en hiver. http://www.ferei.fr
Il est primordial que les entreprises jouent le jeu et offrent des vraies possibilités à leurs salariés pour se déplacer à vélo, donc moins polluer.
Mais en hiver, cela peut poser problème en effet car sans lampes de qualité, il peut être dangereux de faire du vélo pour se rendre à son travail.
https://www.ferei.fr/fr/content/20-vtt-route-velotaf-cyclotourisme