Le covoiturage urbain est un créneau difficile. Des plateformes comme Covivo existent déjà. Mais ces services à l’échelle d’une ville doivent relever un premier défi : atteindre une masse critique de « chauffeurs » pour qu’un conducteur soit disponible en permanence, quel que soit l’endroit où on le sollicite.
Lancé en 2009, Covivo revendique une communauté de 30.000 membres, quand le leader du covoiturage national Blablacar a récemment passé le cap des 600.000 utilisateurs par mois. « Les tentatives se succèdent depuis trente ans, mais aucun service n’a réussi à s’imposer dans le covoiturage sur des courtes distances « , explique Alexis Mercadet, cofondateur de Djump in.
Deuxième défi: la contrepartie financière est assez faible pour le chauffeur. Un trajet court ne lui rapportera que quelques euros, ce qui est peu incitatif.