Le climat ne va pas bien. L’énergie coût cher… On sait tout ça. Pour autant, le covoiturage a du mal à prendre sur le territoire. Que freine cet élan à partager ses trajets en voiturage avec d’autres ? Sûrement la crainte d’embarquer à bord des passagers (ou monter avec des conducteurs) inconnus. Et puis il y aussi le « manque de souplesse » que ça implique : je ne pars pas quand je le souhaite…
Pour palier ces inconvénients, le conseil général (CG) sort l’artillerie lourde. Dans un premier temps, la collectivité pense pouvoir rassurer les potentiels covoitureurs par son rayonnement local. Sa proximité. « Nous ne sommes pas une société parisienne », clame Thierry Bailly, chargé de mission développement durable. Pour simplifier les échanges, le conseil général a également mise en place deux outils : une nouveau site internet (www.tedicov.fr) à consulter dès lors que l’on est chauffeur, passager, voire les deux ; aussi un numéro de téléphone (03.83.47.79.58) pour ceux qui ne sont pas branchés internet.
Ce n’est pas tout. Le conseil général dégaine aussi la communication pour toucher la population… quasiment sur le pas de la porte. En février et en mars, la structure animera onze réunions d’informations sur le Toulois. « Il faut que ça prenne », résume Thierry Bailly qui mise sur les douze prochains moins pour étoffer la communauté de covoitureurs du territoire. Recette magique pour que le covoiturage roule.