Tooxme lance aujourd’hui une plateforme de covoiturage qui met instantanément en contact les intéressés grâce à une application mobile. E-covoiturage.ch lancera la sienne dans un mois.
Surfant sur la vague des communautés virtuelles, une start-up vaudoise a développé un système de covoiturage soutenu par le TCS. Baptisé Tooxme, le concept permet aux conducteurs et passagers d’interagir en temps réel par le biais d’une application mobile. Il vise avant tout une population urbaine qui réalise des trajets courts non planifiés. La première phase de son lancement mise sur Lausanne et Genève, avec l’ambition de séduire toutes les grandes villes suisses par la suite.
Payé pour circuler à vide
La particularité du concept, c’est qu’il impose des tarifs. Le conducteur reçoit 45 ct le kilomètre lorsqu’il embarque quelqu’un, alors que le passager doit débourser 99 ct/km avec un plafond fixé à 24.99 fr. Et la différence dans tout ça? C’est l’entreprise qui l’encaisse: «Cela nous permet notamment d’indemniser les automobilistes qui circulent à vide à hauteur de 1 ct le kilomètre. C’est une manière de les motiver à se rendre disponible en se connectant à l’application», explique Taha Ben Mrad, président de Tooxme.
En se positionnant sur les besoins immédiats et les trajets courts, la start-up dit ne pas concurrencer le covoiturage classique. Mais Tooxme ne sera pas longtemps seul sur ce créneau, puisque e-covoiturage.ch introduira une application mobile similaire avant le mois de mars. «Cela nous permettra d’étoffer notre offre en proposant, aux côtés du covoiturage régulier, celui en temps réel», glisse Jean-François Wahlen, fondateur de la plateforme.
Gratuité chez e-covoiturage.ch
A la différence de son concurrent, la solution de e-covoiturage.ch sera entièrement gratuite, laissant ainsi les usagers s’arranger entre eux. Une approche qui rappelle que e-covoiturage.ch reste une association à but non lucratif. Tooxme va néanmoins plus loin dans l’esprit communautaire en permettant une intégration à Facebook pour le partage d’informations et la détection des amis communs. De quoi séduire les addicts de réseaux sociaux.
Source : Bon à Savoir