Avec nos partenaires clients, nous travaillons depuis plusieurs années sur : Comment réduire le nombre de véhicule en circulation, tout en permettant à la population d’avoir accès facilement à la mobilité ? Aujourd’hui, cette question est toujours d’actualité, mais les citoyens sont plutôt préoccupés par celle-ci : Comment me déplacer tout en étant en sécurité ? Même si tous ne se posent pas la question, une partie de la population est réticente à l’utilisation des transports en commun et se tourne largement vers la voiture individuelle. Nous devons faire en sorte que les progrès réalisés par le passé ne soient pas totalement effacés du jour au lendemain et il est indispensable de protéger la population.
Alternatives à la voiture individuelle
Nous vivons une période particulière, et les habitudes sont chamboulées. La voiture individuelle est plébiscitée par certains, elle se veut – à première vue – plus rassurante que les transports en commun.
La voiture individuelle n’est pas la solution et elle a des répercussions négatives. C’est avant tout un coût colossal pour les foyers, c’est aussi plus de pollution de l’air, plus de bouchons et donc plus de stress. Les alternatives sont là, bien sûr toutes ne sont pas adaptées aux besoins de mobilité de chacun, mais le vélo et la trottinette peuvent être utilisés pour de plus petits trajets et l’autopartage et le covoiturage pour de plus longs.
Le covoiturage est utile pour éviter la surcharge des routes, tout en limitant la pollution de l’air, il favorise également la distanciation physique par rapport aux transports en commun. Pour encourager la pratique du covoiturage, du vélo ou autre utilisation (achat) de véhicule hybride, électrique ou hydrogène, les salariés peuvent désormais bénéficier du forfait mobilités durables, entré en vigueur le 11 mai dernier.
Favoriser les transports doux grâce au forfait mobilités durables
Dans la future crise économique qui nous attend, il est important que les les transports doux ne soient pas mis de côté, mais aussi que les salariés s’y retrouve financièrement.
Avec le forfait mobilités durables un salarié dans le privé pourra percevoir jusqu’à 400€ par an, et un fonctionnaire 200€ pour les frais carburant.
Ce versement sera exonéré d’impôts et de cotisations sociales, et remplace l’indemnité kilométrique vélo (IKV).
Il est possible d’utiliser le forfait mobilités durables pour être remboursé d’une partie de l’achat d’un vélo ou pour les réparations. Le forfait est cumulable avec le remboursement de l’abonnement transport, mais dans la limite de 400€ pour la somme de l’abonnement et du forfait mobilités durables.
Malheureusement, le forfait mobilités durables n’est pas obligatoire, il sera versé par les employeurs volontaires. Il est donc difficile de savoir si les employeurs vont massivement adopter cette nouvelle mesure, et in fine si elle aura un véritable impact sur les habitudes des automobilistes. C’est une mesure intéressante, mais qui ne force pas les employeurs à s’engager.
Il faut aussi noter, que l’achat d’un véhicule, hybride, électrique ou hydrogène n’est pas accessible à toute la population, et donc le forfait n’est pas adapté pour les foyers les plus modestes qui devraient être les premiers à pouvoir bénéficier d’un tel avantage.
Les covoitureurs doivent respecter les distanciations physiques !
Le covoiturage est une solution mais il ne doit pas être pratiqué n’importe comment en cette période, il est indispensable de respecter les gestes barrières et les distanciations physiques pour garantir la sécurité de chacun.