Entre augmentations répétées du prix du baril de pétrole et réchauffement climatique, tous les voyants nous le disent : nos déplacements devront à l’avenir consommer moins d’énergie…
Face à cette nécessité, personne n’a encore trouvé la solution globale au problème. Développement des transports en commun pour les uns, course aux moteurs hybrides et, un jour très certainement, propres pour les autres… Les initiatives partielles ne manquent pas et cohabitent même plutôt bien.
Dans la case des modes de déplacements doux, deux petits nouveaux ont fait leur apparition il y a peu en Lorraine : le covoiturage et l’autopartage.
Le premier se fonde sur le principe que toute personne devrait pouvoir être le conducteur ou le passager de n’importe qui effectuant le même trajet au même horaire.
Concurrent direct des grandes entreprises nationales, le jeune site Roulezmalin, né à Pompey (Meurthe-et-Moselle), s’est d’ailleurs récemment lancé sur le marché de l’information en temps réel. Afin de garantir la fiabilité des utilisateurs du système, une notation des passagers et des conducteurs est effectuée après chaque trajet.
L’autopartage arrive en Lorraine
A l’inverse, l’autopartage offre la possibilité à chacun d’emprunter seul et à n’importe quelle heure un véhicule sur son lieu de départ et de le laisser à son point d’arrivée en ne payant que son trajet.
Porté par la coopérative Lorraine Autopartage, basée à Nancy, un projet du même nom devrait voir le jour en 2011 dans les principales villes de Lorraine et s’inscrire dans une complémentarité efficace avec les transports en commun.