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Quelques enseignements retenus des présentations effectuées :
L’évaluation nationale des PDE | d’après l’exposé de Laurent JARRY (ADEME) |
Les enjeux pour une entreprise engagée dans une démarche PDE sont de plusieurs ordres : organisationnel, social, économique et environnemental.
On constate aujourd’hui une croissance du nombre de PDE, mais une diminution du nombre de démarches nouvelles lancées chaque année, avec de surcroit de forte disparités régionales, tant sur le nombre de démarches que sur le nombre d’emplois concernés.
L’existence de PDE est semble-t-il fortement corrélée à l’existence d’une structure de Conseil en Mobilité (CeM).
La mise en chantier d’un PDE reste une démarche essentiellement urbaine, même si des expériences en milieu périurbain et rural se font peu à peu jour.
Cette démarche n’est plus aujourd’hui l’apanage du secteur privé et des collectivités locales mais concerne aujourd’hui tous les types de structures.
L’engagement de ce type de démarche est aujourd’hui majoritairement motivé par des considérations relatives à l’image associée à l’engagement pour le respect de l’environnement, ou imposé par des contraintes d’accessibilité ou de stationnement.
Les actions mises en oeuvre ou planifiées concernent essentiellement la promotion des transports en commun, l’encouragement au covoiturage et la redéfinition de l’offre de stationnement (VL et vélo). Le changement modal qui en résulte apparaît toutefois relativement modeste.
Le covoiturage en France : état des lieux et perspectives | d’après l’exposé de Florence SAINT PAUL (CETE du SUD-OUEST) |
La prédominance écrasante de la voiture particulière dans les modes de déplacements, conjuguée au faible taux d’occupation des véhicules, génère des coûts sociaux (budget des ménages) et environnementaux (émissions de CO2) considérables.
Le covoiturage constitue en France une pratique ancienne qui se développe sous l’impulsion de nouveaux outils de communication, selon l’éventail proposé par les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC).
La nécessité d’une remise en question de ses propres habitudes, la crainte de l’inconnu et l’introduction de contraintes nouvelles, notamment en matière d’horaires, figurent parmi les freins à la pratique du covoiturage habituellement mis en évidence, lesquels font que le nombre de covoitureurs est encore relativement modeste.
Les expériences menées montrent que le développement de cette pratique passe par une communication adaptée visant notamment à lutter contre les freins psychologiques et la mise en oeuvre d’actions d’accompagnement (organisation de facilités de stationnement), l’ensemble intégrant l’ensemble des déplacements, tant privés que professionnels.
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D’après synthèse fournie par la DREAL