Qu’est ce qu’Innovative City ?
Innovative City est un des salons professionnels sur les thématiques croisées en milieu urbain de la mobilité, de l’énergie et des datas ou plus largement du numérique.
Tout cela se résume souvent par le mot “Smartcity”.Ce rendez-vous a lieu chaque année en juin à Nice. La mobilité n’était pas un thème central cette année mais la FabMob en a profité pour organiser et réunir les acteurs concernés sur un premier atelier sur le covoiturage quotidien.
Ce que nous avons retenu de l’atelier covoiturage FabMob
Nous étions une quarantaine des quatre coins de France: territoires, start-up, facilitateurs ou experts. Il n’y avait pas d’acteur historique mis à part le fondateur de covoiturage.com qui a été revendu à BlablaCar et qui s’intéresse toujours au sujet pour EIT digital.
C’est d’ailleurs une préoccupation : en l’absence des autres acteurs historiques, comment capitaliser sur l’expérience pour renforcer le développement du covoiturage quotidien au service de tous ? Le risque identifié est de voir se développer une solution qui s’impose par une major (non européenne) compte tenu de sa surface financière sans qu’il ne puisse y avoir appropriation (par et pour les citoyens et les territoires) des données produites.
Gabriel Plassat (ADEME) qui a coordonné l’animation de l’atelier, l’a rappelé dès le départ en résumant, de manière volontairement directe, que le covoiturage longue distance s’est imposé comme réalité par Blablacar, et qu’en soi les actions des territoires, services de l’Etat ou grands opérateurs de la mobilité n’y ont eu aucun rôle. Sur les distances du quotidien, les enjeux sont différents car le rôle des territoires comme coordinateurs et catalyseurs des actions est primordial. La méthode retenue est celle de l’élaboration et donc celle de la gestion de “communs”.
Chaque acteur s’est présenté et a proposé comment il pouvait participer aux “communs” en fonction aussi ou de ses propres besoins ou de ses idées qui ne peuvent être développées de manière isolée.
Sur la base des échanges voilà quelques actions retenues en synthèse :
1- Créer une association nationale (ou le faire via la Feduco) pour faciliter l’apport et la distribution d’incitatifs en provenance des territoires et d’entreprises.
2- Les collectivités, au delà du rôle sur les infrastructures (aires de covoiturage, voie réservée…) pourraient inciter/accompagner les salariés et entreprises pour intégrer le covoiturage et également mettre en œuvre des incitatifs via l’association nationale ci-dessus.
3- Expérimenter avec les entreprises d’une AOT/AOM partenaire un « Versement Transport » qui intègre le covoiturage pour en moduler les effets.
4- Travailler les nombreux communs identifiés afin d’en choisir et de s’organiser pour les produire et les gérer: inscription unique (en reprenant une solution type https://le.taxi/), preuve unique attestant la réalité d’un covoiturage, interopérabilité RDEX/partage des bases de données…)
Rendez-vous en octobre pour poursuivre le travail !
Bonjour,
Sur le point 3 : l’expérimentation d’une modulation du VT est sans doute à creuser. Mais comme le VT sert à financer le transport public, pour tout le public et tout motif de déplacement, la masse globale de VT perçu par l’AOT/AOM doit, de mon point de vue, rester constante. Pour respecter cette contrainte, la FEDUCO a proposé il y a quelques temps un modèle de modulation du VT qui suivrait le principe du Bonus/Malus. Les paramètres utilisés pour la modulation étaient directement issus du poste « émission CO2 dom.-trav. » présent (facultativement :/) dans le scope 3 du Bilan GES de l’entreprise.
Bonjour,
Sur le point 4 / preuve unique de covoiturage
Ce point me parait tout simplement essentiel puisqu’il pourrait être le fondement de toute politique incitative ( même celle que l’on a pas encore imaginée )
Toute politique incitative, cela inclut celle que nous attendons de l’Etat (qui depuis le Grenelle 1 doit encourager le covoiturage).
Ce sujet doit être abordé dans le rapport que le Gouvernement rendra au Parlement dans quelques petites semaines (Art. 56 loi TECV), pour présenter notamment « des solutions de contrôle du caractère effectif du covoiturage ».
Alors que ce rapport est actuellement en consultation, la FEDUCO, qui a pourtant contribué sur le sujet vers le CEREMA, la DGITM et la DSCR, regrette… de ne pas être consultée.
cdlt,
FB
Merci pour votre retour.
Comme indiqué dans l’article, l’idée de travailler avec la FEDUCO sur ces questions a été mentionné.
Nous vous suggérons d’entrer en contact avec la FabMob pour nous faire part a minima de votre retour d’expérience!
A bientôt,
Agathe.
bonjour M.Bisson, merci pour vos retours !
tous ces sujets nous intéressent. Merci à covivo pour nous mettre en relation 🙂
gabriel