Avec l’autostop organisé Rezo Pouce, les communes et collectivités locales proposent un nouveau mode de transport, seul ou en complémentarité des dispositifs existants (bus, covoiturage…).
Cette solution répond en particulier aux enjeux de souplesse et de fracture numérique pour des déplacements du quotidien. Elle cible ainsi des utilisateurs réfractaires aux contraintes de prise rendez-vous ou d’usage numérique inhérentes au covoiturage formel. Facile et peu coûteuse à mettre en œuvre, elle complète l’offre de mobilité notamment sur la problématique du dernier kilomètre.
Enfin, en institutionnalisant et en légitimant la pratique de l’autostop, l’autostop organisé Rezo Pouce favorise les changements de comportements vers une mobilité plus partagée. La présence d’arrêts d’autostop sur l’ensemble du territoire sont autant d’injonctions douces à davantage partager la mobilité. Plus largement, ce dispositif développe aussi le sentiment d’appartenance au territoire et crée des occasions de rencontres entre les habitants.
Comment ça marche ?
L’auto-stoppeur se positionne près d’un panneau Rezo Pouce : 9 fois sur 10, il est pris en charge par un conducteur ou une conductrice en moins de 10 min !
À l’arrivée du véhicule, il peut vérifier la présence d’un macaron Rezo Pouce sur le pare-brise lui indiquant que son conducteur ou sa conductrice a fait une inscription avec vérification d’identité. Toute inscription via l’application ou en mairie est suivie en effet d’une vérification de pièce d’identité. De façon symétrique au conducteur, l’auto-stoppeur a reçu une carte de membre de Rezo Pouce qui confirme sa propre inscription, et qu’il peut présenter avant de monter dans la voiture.
Ces vérifications d’identité, tout comme les panneaux Rezo Pouce installés officiellement sur la voirie, en organisant sous une autre forme la pratique de l’auto-stop en change la nature, et lèvent les derniers freins au changement de comportement. Pour preuve, ce reportage du média Roole :