Avec le déploiement de services d’autopartage et de covoiturage sur le Grand Nancy, deux nouvelles voies de transports alternatifs s’ouvrent en plus de l’offre vélo et transports en commun. Elles complètent notamment les solutions envisageables pour les trajets domicile-travail.
Intervenait Marc Grojean, directeur de la société Covivo, pour présenter un service proposé par la Communauté urbaine du Grand Nancy et son syndicat mixte des transports : le site de covoiturage CoviCités, essentiellement ciblé sur les salariés qui travaillent sur l’agglomération. « Nous développons ce type d’outil dans plusieurs agglomérations », précise Marc Grojean.
Covoiturer au pied levé
On peut partager un véhicule sur un même trajet : c’est le covoiturage.
Une véritable nécessité: « 80% des trajets effectués en France (province) le sont en voitre, et pour 10 qui circulent seulement 13 personnes sont transportées ! Le trajet domicile-travail représente en moyenne 70km/jour, coûte 5000€/an au salarié et génère 2 tonnes de CO2/an par véhicule ! » rappelle Marc Grojean. Le site CoviCités visé précisément à inverser la tendance. « Il suffit de s’y inscrire – c’est gratuit-, d’indiquer ses trajets réguliers, et d’inciter ses amis et collègues à faire de même. Le service sera lancé le 17 octobre 2011, les inscrits recevront dès lors des propositions de trajets. »
Et de détailler les fonctionnalités du site : apport d’informations aux covoitureurs en matière d’assurances et fiscalité, présence d’outils dédiés à chaque zone d’activité de l’agglomération pour y faire vivre une dynamique, système d’alerte par mail et SMS, présence d’une hotline délivrant des informations sur les autres moyens de transports alternatifs, possibilité de covoiturage dynamique en prenant via le téléphone un contact pour un départ dans le quart d’heure… Covivo est en effet le pionnier du covoiturage dynamique : la société a développé ce système « grâce à une application mobile sur téléphone, avec GPS » et l’expérimentation sur plusieurs départements et au Luxembourg.
