L’autostop high-tech existe, l’Isère vient de l’inventer. Cette fois, il ne s’agit pas d’agiter le pouce pour attirer l’attention d’un automobiliste, mais de jouer de l’index en tapotant le clavier de son téléphone portable.
L’idée est limpide comment un torrent de montagne. Après s’être inscrit sur un site www.ecovoiturage.itinisere.fr l’auto-stoppeur envoie sa demande de covoiturage par SMS. Ce texto est immédiatement adressé à un automobiliste équipé d’un GPS, la localisation par satellite, situé dans la zone. Le conducteur peut alors retrouver son passager d’un jour dans un endroit géolocalisé. Cette idée d’écovoiturage, une première pour une collectivité locale, sera expérimentée du 16 septembre au 26 novembre entre Grenoble et le plateau du Vercors. Pendant la durée de l’expérience, le conducteur sera rémunéré dix centimes du kilomètre. Et une centaine de smartphones sera fournie aux auto-stoppeurs déjà inscrits. Le département compte bien, avec cette initiative, remplir les voitures pour réduire le trafic.
Coût de l’opération : 70.000 euros. Un flocon de neige dans le budget de 150.000 millions que l’Isère consacre aux transports collectifs.