Une expérimentation unique en France, entre le plateau du Vercors et Grenoble, du 16 septembre au 26 novembre 2010.
C’est une première en France, qui pourrait bien révolutionner les déplacements: du 16 septembre au 26 novembre, le Conseil général expérimente l’é.covoiturage entre le plateau du Vercors et Grenoble.
Le covoiturage, on connaît. Cette pratique permet à plusieurs personnes d’utiliser une seule voiture pour effectuer le même trajet. S’il est économique et écologique, ce système est souvent compliqué à organiser : le covoiturage ne fonctionne que si les partenaires habitent à proximité et savent avec qui covoiturer à l’avance.
Le Conseil général lance un concept innovant qui supprime ces contraintes. Le principe est simple : il repose sur le téléphone mobile, qui permet de mettre en relation conducteur et passager en temps réel.
Avec ce système, plus rien à voir avec le covoiturage classique ! « C’est comme si on passait du train à vapeur au TGV», explique Didier Rambaud, vice-président au Conseil général chargé des transports.
Ce système a quatre avantages :
- Flexibilité : inutile de s’inscrire ou de s’organiser à l’avance. En moins de 10 minutes, un passager sait si un conducteur peut passer le prendre et le conduire à destination. Si ce n’est pas possible, il prendra un car Transisère ou sa voiture
- Guidage des conducteurs : nul besoin de rechercher l’adresse du passager. Les automobilistes sont automatiquement conduits vers le demandeur grâce à leur téléphone mobile
- Sécurité : conducteur et passager sont identifiés par un code confidentiel qui est attribué dès leur inscription
- Partage des frais : tout est clair dès le départ. Le calcul d’itinéraire permet de connaître le nombre exact de kilomètres partagés (gratuit pour le passager pendant l’expérimentation)
Pendant deux mois, le Conseil général va tester ce système entre le plateau du Vercors et Grenoble. L’objectif est de vérifier son acceptabilité sociale et de voir si les technologies actuelles et la téléphonie mobile permettent de le développer. Si l’expérimentation fait ses preuves, elle pourrait être étendue à d’autres territoires isérois.
Source : Isère Magazine